Livre.
dimensions : 25,6 X 23,5 cm ( 10,07 X 9,25 inchs )
57 pages dont 48 pages avec photographie pleine page.
poids avec protections rigides supérieur à 250 grammes et inférieur à 500 grammes ( barème de la Poste )
dos décollé sur 5 cm en partie supérieure.
pli coin inférieur droit en première page de couverture.
plis coin supérieur gauche en dernière page de couverture.
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légendes de chaque photographie :
Toulon dépositaire de tant de gloires maritimes….Toulon,ville lumineuse et colorée comme une toile de Canaletto.
Au quai Cronstadt,lmes célèbres cariatides de Puget sont un prodigieux témoignage architectural du Grand Siècle.
Dominées par les contreforts de la Montagne des Maures,les innombrables denêtres de Toulon.
Regards émerveillés braqués sur la splendide flotte de la France.
Un jour,semblable aux autres,le clairon a lancé son vribant appel,sur toutes les unités ancrées dans la rade pour le salut aux couleurs.
chacun a couru s'immobiliser à son poste.
que disaient les accents de ce clairon ? Ils évoquaient d'inoubliables épopées; la Somme,Bouchavesne,Maricourt Ils rappelaient les hommes de Ronarch'h.
Ils rappelaient aussi ce stoïque guetteur,dans l'enfer de Dunkerque,qui jusqu'à la denière seconde ne quitta pas de yeux les avions allemands.
un garde à vous impeccable salua la montée des couleurs.
Pour la dernière fois , Non certes.
Mais le lendemain,une atmosphère d'apocalypse,brume sinistre de fumée lourde.
enselevissait Toulon et sa rade sous une fine et pénétrante suie.
Comme suspendus entre ciel et terre,le quai Noël et l'arsenal se détachaient dans une vision de cauchemar.
Le grand port du pays de la lumière semblait envahi par un torrent de lave.
Les 26.500 tonnes du “ Strasbourg ” se détachaient en blanc comme une émouvante apparition.
Sa superstructure semblait intacte,ma sa quille s'était écrasée dans la vase par douze mètres de fond.
l'Algérie,croiseur de première classe de 10.000 tonnes explosait en lançant des débris incandescents.
Le Colbert,croiseur de première classe de 10.000 tonnes flambait aussi.L'Algérie et le Colbert semblaient des volcans.
Non loin du Strasbourg voici un aspect du Colbert dont les 10.000 tonnes déchiquetées s'abîment lentement.
Parfois la lieur d'un incendie permettait d'entrevoir les silhoettes de grandes unités sombrant lentement.
Voici le Marseillaise gisant par bâbord après avoir brûlé.Elle trempe dans une large nappe de mazout.
Parmi les enchevêtrements de coques éventrées,de mâtures et de cheminées au ras de l'eau,des geysers de vapeur blanche hurlaient à la mort.
là,on n'apercevait plus que le sommet des cheminées d'unités lagères englouties.A l'arrière plan, le Dunkerque sabordé en cours de réparations.
Ici,trois avisos,le Chamois,l'Impétueuse et la Curieuse ne sont plus qu'un tas de ferrailles.
des gardes-côtes,des torpilleurs,des contre-torpilleurs,à demi sombrés les uns contre les autres
et réduits à l'état de ruines,s'étaient enfoncés dans une mer teintée de brume.
Deux aspects du Commandant Teste transport d'avions de 10.000 tonnes,rendu inutilisable avec tout son matériel d'envol.
Ici,deux contre-torpilleurs,le Kersaint et le Vauquelin s'étaient accotés fraternellement comme deux camarades blessés à mort.
Une unité moderne et,sur la droite,deux cuirassés de types anciens semblaient s'être rejoints dans le temps,dans l'égalité du sabordage.
Dans le port et sur lesz bassins,on était poursuivi par l'hallucinant spectacle de tant de naufrages.
Une carcasse calcinée,méconnaissable,c'est tout ce qui subsiste d'une de nos plus belles unités.
En regagnant les quais,une tragique et inoubliable vision du “ Colbert ” et de l'"Algérie “.A gauche,l'avant du ” Strasbourg "
Par une éclaircie,trois avisos se reflétaient comme des bateaux ivres dans une mer redevenue limpide.
Une tragique et inoubliable vision du " Dupleix " qui, pendant deux jours,lança de toutes parts des débris enflammés.
Et quelques jours plus tard,devant la gare de Toulon,nous assistâmes au départ des héroïques sabordeurs,démobilisés,sur ordre de l'occupant.
Mais le 13 septembre 1944,pavillon haut et sans avoir jamais cessé le combat pour la France et l' Empire,la Flotte reprenait sa place à Toulon
Là où flottaient fièrement un “ Strasbourg ” et un Dunkerque “ d'autres ” Strasbourg “ et d'autres ” Dunkerque floteront un jour.
le sntiment de l'honneur,parmi les équipages,se continue par les hautes traditions,dans le sillage éternel tracé par le aïeux.