- Titre : La Lionne Blessée, Marie Henriette Reine des Belges
- Auteur : Jo Gérard
- Editeur : J.M. Collet
- Présentation : Broché
- Nb. de pages : 253
- Poids : 0, 450 Kg
- Dimensions : 14,8 cm × 22 cm × 2cm
- Iconographie : Un cahier Photographique NB réparties à travers l’Ouvrage
Etat du livre : correct – couverture légèrement écornée + quelques plis moyens sur la première et la quatrième de couverture – -intérieur : page de garde frottée, propre, solidaire, complet, entier, reliure ferme. Exemplaire d’ancienne bibliothèque : cachet et carte magnétique
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Née le 23 août 1836, Marie-Henriette est la fille de l'archiduc Joseph d'Autriche, palatin de Hongrie, et de Marie-Dorothée de Wurtemberg. Elle passe une enfance heureuse en Hongrie, loin du protocole de la Cour de Vienne. A 16 ans, elle participe, pour la première fois, à un bal de la Cour.
Afin de préserver l'indépendance de la Belgique face à l'impérialisme français de Napoléon III, le roi Léopold Ier imagine un mariage politique entre le prince héritier Léopold, duc de Brabant et l'archiduchesse Marie-Henriette d'Autriche. La reine Victoria d'Angleterre trouve cette union prématurée et incite en vain son oncle à le reporter d'un an. Après l'accord de l'empereur François-Joseph, Marie-Henriette quitte avec regret sa famille en août 1853 pour prendre la direction de la Belgique.
Mais le courant ne passe pas entre les jeunes époux. Contrairement à son mari, Marie-Henriette aime l'équitation, la peinture, la musique et la littérature. On parle de "l'union d'un palefrenier et d'une religieuse, étant entendu que la religieuse est le duc de Brabant". En octobre, ils se rendent chez la reine Victoria qui constate leurs différences et pense que leur mariage n'a pas encore été consumé.
Préoccupé par la situation du jeune couple, le roi Léopold Ier leur offre un long voyage en Orient de novembre 1854 à août 1855. Ils visitent notamment Vienne, Venise, Trieste, Corfou, Alexandrie, Le Caire, Jérusalem, Beyrouth, Damas, la Crête, Rhodes, Athènes, la Sicile, le Vatican et la Suisse. Ce voyage s'avère positif pour le couple qui s'est un peu rapproché.
En 1865, Léopold Ier meurt, la main dans celle de sa belle-fille Marie-Henriette qui devient reine des Belges. L'année suivante, le nouveau couple royal effectue des Joyeuses Entrées à Gand, Bruges, Ostende, Mons, Tournai, Liège, Charleroi et Namur.
L'auteur Jo Gérard compare Marie-Henriette à Louise-Marie : "Ce qui rapproche les deux premières souveraines, L'échec de leur vie sentimentale et, osons le mot, sexuelle. Louise-Marie ne le dissimule pas dans une lettre pathétique qu'à la fin de son existence elle adressera à son mari. Celui-ci, comme Léopold II plus tard, entendra bien limiter le rôle officiel de sa femme. Il ne cherchera jamais à lui confier d'importantes missions politiques ou diplomatiques. Nos deux premiers rois ne feront pas de leurs épouses de véritables collaboratrices ainsi qu'on le verra au temps d'Albert Ier pourvu, il est vrai, d'une femme douée d'une forte et originale personnalité".
Fille de Léopold II et de Marie-Henriette, la princesse Stéphanie écrira plus tard : "Mes parents ne se sont pas compris. Leurs chemins se sont croisés un seul instant, pour s'écarter aussitôt et à jamais. Il choisit celui de l'indifférence et de l'infidélité ; elle dut accepter celui de la résignation, de la solitude et de la douleur".
Outre des actions de charité, la reine Marie-Henriette part chercher en 1867 à Miramar sa belle-soeur Charlotte, éphémère impératrice du Mexique, pour la ramener en Belgique, et soigne des blessés au palais royal durant la guerre franco-prussienne de 1870. Elle a la douleur de perdre son fils Léopold, victime d'une pneumonie suite à une chute dans un étang de Laeken.
A partir de 1895, elle fuit la Cour, laissant le rôle de Première Dame à sa fille cadette la princesse Clémentine, et s'installe à Spa où elle se plaît beaucoup et décède en 1902.